Rencontre
des Continents

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Actualités du 27 mai 2020

  • À écouter : le Podcast "Reclaim the Climate"
    • Écologie

    Du 27 mars 2020 au 31 mai 2020


    Nous avons le plaisir de vous partager le podcast "Reclaim the Climate" réalisé par un groupe de personnes impliquées dans l’organisation et la réalisation du Justice Camp Climate. Ce podcast aborde plusieurs thèmes qui nous sont chers à Rencontre des Continents, de ceux qui nous décentrent et nous mettent en chantier. Au plaisir d’en discuter, une fois le confinement levé ! Belle écoute à vous !



    "Chaque dernier mercredi du mois, Reclaim the Climate explore les liens qui relient l’activisme social et écologique.



    Dans ces discussions, nous parlons du privilège, des relations de domination et de marginalisation dans les espaces militants, de la blancheur, du macho-héroïsme, des visions coloniales de l’écologie et de la « nature », de l’hétéronormativité et d’une foule d’autres choses qui nous semblent trop peu abordées lorsque on parle de climat. Nous parlons de nous, de nos expériences, de nos vies, de nos utopies, dans la langue dans laquelle nous nous sentons le plus à l’aise : français, néerlandais ou anglais.



    Ce podcast est destiné à celles et ceux qui ne veulent pas choisir un combat plutôt qu’un autre. Pour celles et ceux qui pensent que les victoires qui ont lieu au détriment d’autres groupes opprimés ne sont pas vraiment des victoires. Pour celles et ceux qui croient que toutes les formes d’oppression sur les humains et d’autres formes de vie sont interdépendantes et nécessitent des formes de résistance interconnectées pour être renversées. Pour les militant.e.s en collectif, qui occupent des espaces ou qui agissent directement, ainsi que pour celles et ceux qui veulent en parler avec leurs ami.e.s : parler d’une cause est aussi un moyen de l’aider à progresser."



    Le lien du site internet : https://www.reclaimtheclimate.be/





     



     



     



     



     



    Pour aller plus loin, allez voir le site du "Justice Camp Climate" qui aura lieu en Septembre 2020 : http://climatejusticecamp.be/



  • Soutien au collectif "La santé en lutte"
    • Solidarité
    • Collectif
    • Soutien

    Du 30 mars 2020 au 30 juin 2020


    Cette pandémie révèle non seulement les inégalités mais également les failles de notre système, notamment et de manière criante, celles de notre système de santé. Soumis à des années d’austérité néolibérale, le collectif "Santé en lutte" dénoncait déjà ses pratiques avan la crise. Aujourd’hui, ilelles s’organisent pour accompagner au mieux les soignant.e.s dans cette situation difficile. Afin de soutenir celles et ceux qui nous soignent et nous protègent, plusieurs actions sont possibles de chez vous. Nous vous relayons la vidéo de Tout va bien-média sur ce sujet et ci-dessous l’appel du collectif de la Santé en lutte pour lutter avec elles et eux. Merci pour vnotre soutien !


    "Plus que jamais, La santé en lutte a besoin de votre soutien !



    Vous voulez soutenir le personnel soignant en première ligne dans la lutte contre le coronavirus ?


    Vous applaudissez à 20h tous les soirs mais vous sentez bien que ce n’est pas suffisant et qu’il faut aussi dénoncer les coupes budgétaires qui nous ont amenés dans cette situation dramatique dans les institutions de soins ?


    Vous pensez vous aussi qu’après cette épidémie, il faudra se battre pour des conditions de travail dignes ainsi que des soins de santé de qualité et accessibles à toutes et tous ?


    FAIRE UN DON


    En attendant de pouvoir descendre dans les rues nombreuses et nombreux pour porter ces revendications, soutenez le personnel des soins de santé organisé dans La santé en lutte en faisant des dons pour recevoir un t-shirt/une banderole sérigraphiés et en portant ainsi notre message, sur vous ou sur votre balcon !


    L’argent récolté servira exclusivement à organiser la lutte pour le refinancement des soins de santé qui sera plus que jamais à l’ordre du jour de la période post-confinement.


    Nous vous proposons donc de faire des dons à La santé en lutte via la plateforme Growfunding.
    https://growfunding.be/fr/bxl/lasanteenlutte


    Pour tout don supérieur à 15€, vous recevrez un magnifique t-shirt sérigraphié “La santé en lutte” OU une belle banderole sérigraphiée avec un message de soutien à accrocher à votre balcon pour contribuer à diffuser nos revendications


    Suite à votre don vous serez re-contacté·e par email pour les détails de la commande (adresse, t-shirt ou banderole, etc.)


    AFFICHER VOTRE SOLIDARITÉ


    Pour celles et ceux qui ont une imprimante chez eux, imprimez et affichez à votre fenêtre les affiches de ce post.


    Pour celles et ceux qui ont le temps, faites des banderoles revendicatives et déployez-les sur votre balcon.


    Et puis prenez-vous en photo avec votre famille, partagez-les sur les réseaux sociaux avec le tag #lasantéenlutte


    Envoyez-les nous aussi sur lasanteenlutte@gmail.com.


    Merci à toutes et tous pour votre soutien
    #Lasantéenlutte


    Lien pour télécharger les affiches : https://drive.google.com/…/19Gf8pxf7W2OqlPvCl9pmoS7rJ…/view…


    SIGNER LA PÉTITION


    "Maintenant on soigne, après nous réglerons nos comptes"


    Pour un refinancement des soins de santé, pour une amélioration des conditions de travail et pour un accès juste et gratuit pour toute la population, signez notre pétition !


    https://lasanteenlutte.org/signer-notre-petition/?fbclid=IwAR0zLflUYe6fgGXps1OlKbfMhmbqRTMTDgV-SQIf9NcuR79TdeMvlGJk4IA


    Si votre organisation ou association désire signer en son nom notre pétition, envoyez nous un e-mail à lasanteenlutte@gmail.com



    https://lasanteenlutte.org/la-sante-en-lutte-a-besoin-de-v…/


    Merci à toutes et tous pour votre soutien
    Merci aux ami.e.s du Réseau ADES pour leur travail de sérigraphie et leur aide."


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     

  • Covid & Brigades d’action paysannes (BAP) ? Des news et des chantiers !

    Du 29 avril 2020 au 30 juin 2020



    Merci aux BAP ! En ces temps de confinements, de nombreuses personnes souhaitent aider les paysan.ne.s qui font face à une situation particulière. D’habitude, les BAP sont un outil qui permet à n’importe qui de venir en soutien aux fermes qui en font la demande.


    Mais le confinement a compliquer la situation, à la fois pour le secteur agricole traditionnel dont une partie des travailleurs.euses saisonnier.e.s sont coincés dans leurs pays de résidence...

    • Voir à ce titre l’initiative https://jobs.easy-agri.com/ dont notre partenaire la FUGEA est co-initiateur
    • Voir notre autre article sur la situation en France : http://www.rencontredescontinents.be/Appel-a-travailler-dans-les-champs.html


    ...Mais aussi pour les fermes qui font en général appel à des bénévoles, ami.e.s, voisins, pour des coups de main ponctuels en ces débuts de tâches paysannes printanières.


    LES BAP ONT DONC UN RÔLE À JOUER (et donc nous aussi) dans ce contexte !
     


    Les BAP en temps de COVID ?

    Youpie ! Le site web a été mis à jour ! Avec des nouveaux chantiers...
    > https://brigadesactionspaysannes.be





    Et afin de nous montrer solidaires avec les paysan-ne-s en ces temps de crise, les chantiers reprennent, avec, bien entendu, quelques adaptations - précautions légales et sanitaires - reprises ci-dessous.


    > Pour les question c’est damien@quinoa.be

    > Plus d’infos sur les dispositions COVID ici



    > Pour les chantiers c’est par ici





     

  • A la rencontre de Clément
    • Engagement
    • Vie de l’association
    • Volonterres

    Du 18 mai 2020 au 21 juin 2020


    Confinement oblige, ça fait un moment que nous n’avons pas vu Clément, mais en temps « normal » on le voit souvent apparaître à la Maison de la Paix. Il fait partie de ces volonterres particulièrement engagés et impliqués dans la dynamique de Rencontre des Continents. 


    Clément aime beaucoup le contact humain, il aime aller vers les autres et avoir des échanges. Dans une société qui a tendance à mettre l’individu au centre et à penser en terme « individualiste » ça lui apparaît comme quelque chose d’essentiel. Ces contacts et ces échanges il les trouve et les construit notamment à travers ses différents engagements dans le domaine social.


    Actif auprès de l’asbl « La Bulle », qui offre un service de lavoir mobile et propose aux personnes sans abris ou aux personnes précaires de laver leur linge. Il est également volontaire au Champ-à-Mail, jardin participatif de la Maison Verte et Bleue où il fait du maraîchage. Et depuis 1 mois et demi, il apprend à faire du fromage et à traire les brebis en tant que stagiaire au Bercail. Avec l’élevage, il découvre aussi le contacte avec les animaux et le caractère très fort du lien qui se crée petit à petit avec eux.


    Clément est quelqu’un qui se pose beaucoup de questions par rapport au fonctionnement du monde. « Je sens bien que quelque chose ne tourne pas rond !!! Dans le reste de mes activités, je suis beaucoup dans l’action. Mon engagement chez RdC m’amène aussi être dans l’action mais avec la dimension supplémentaire de nourrir une vraie réflexion sur ce qui nous arrive ».


    En sortant des secondaires, il avait commencé des études en agronomie. Il ne s’y était pas tout à fait retrouvé mais nourrissait quand même toujours l’envie de s’investir dans un projet agricole. Il pensait au maraîchage mais n’avait à cette époque aucune porte d’entrée ni connaissance par rapport à ce métier là. L’agriculture, le maraîchage, l’alimentation durable, tout ça commençait à faire une bonne soupe dans sa tête et en 2016 il s’est mis à réfléchir plus concrètement à un parcours professionnel. Il a alors entamé des recherches sur internet et c’est là qu’il est tombé sur la formation "Hêtre - Découverte du secteur de l’Alimentation Durable" de Rencontre des Continents. « Ça correspondait pil poil à mon envie de découvrir d’autres possibles dans ce domaine là et pour moi ça a été une vraie porte d’entrée vers le monde de RdC. C’était une formation hyper complète et super intéressante. Je me suis senti vraiment accueilli. C’est aussi à ce moment là que j’ai découvert l’importance des actants non humain. D’ailleurs c’est un terme que je ne connaissais pas avant. » Il a eu des échanges forts avec les autres participants de la formation. Ils sont devenus comme une bande d’amis, des personnes avec qui, quatre ans après, il garde toujours des contacts et qui nourrissent son engagement et son envie de s’impliquer dans une certaine forme de militantisme.



    Plus largement que le seul aspect de découverte du secteur des métiers de l’alimentation durable, cette formation lui a aussi permis de découvrir Rencontre des Continents, son message, sa philosophie, les différentes activités qu’elle propose et la grande diversité des thématiques brassées tout en utilisant l’alimentation comme porte d’entrée. « En plus de faire une formation à titre personnel je me suis rendu compte qu’il y avait moyen de s’impliquer dans le collectif et que cette philosophie du « don/contre don » dont on nous avait parlé pouvait se vivre de cette manière. J’ai eu la sensation d’avoir énormément reçu durant cette formation et j’ai eu envie de pouvoir rendre ou partager ça avec d’autres d’une certaine manière. »


    Pour lui, s’impliquer dans le collectif c’est aussi rencontrer les personnes qui y sont liées et qui représentent à ses yeux des forces vives et des énergies positives inspirantes. 



    Son implication dans Rencontre des continents s’est fait de manière tout à fait naturelle et progressive. Tenté par l’expérimentation sur le terrain, notamment au travers des espaces de sensibilisations, il s’est investit dans le cercle « O-tac-et » et a participé aux événements d’une année complète : Festival de l’Environnement, Espéranzah, Festival Alimenterre...



    Ensuite lors de sa participation à une des AG des RdC il a répondu à l’invitation du Cercle Coeur au sein duquel il a pris le rôle de premier lien du cercle « O-tac-Et ». Bien qu’il n’y ait pas donné suite, il a aussi expérimenté l’animation d’un atelier de cuisine du cercle Maïté. « Il y a tellement de chose à faire chez RdC que parfois il faut pouvoir se limiter, même si ce n’est pas toujours facile ;-) C’est un espace d’expérimentation quasi infini ! »


    Son implication comme premier lien du cercle « O-tac-Et » l’a rendu sensible à un des questionnement du cercle « Volonterres » sur la question de l’engagement volonterre sur la durée. C’est donc tout naturellement qu’il a pris part à la réflexion et à la préparation de la formation Bonsaï destinée entre autre à l’accueil et à la formation de nouveaux volonterres. « Se retrouver entre vonlonterres et membres de l’équipe pour imaginer ce w.e c’était vraiment une chouette aventure ! »


    « Pour moi Rencontre des Continents, c’est un collectif qui me permet de me construire et de construire ma réflexion quand à mon envie d’un autre monde. C’est un espace stimulant, un lieu ou on se sent vraiment faire partie d’un groupe et dans lequel la convivialité est une valeur centrale. C’est vraiment une aventure humaine riche de rencontres et de partages ou chacun vient avec ses compétences, ses savoirs, ses idées et ça crée une vraie richesse au sein du collectif. »


    Clément aimerait continuer à s’engager comme il l’a fait jusqu’à présent sur la mobilisation des volonterres notamment à travers la formation Bonsaï et en réfléchissant à son rôle de premier lien du cercle « O-tac-Et ». Il est toujours aussi motivé pour expérimenter d’autres manières d’êtres sur le terrain et de mobiliser un public peut-être moins conscientisé par les problématiques travaillées chez RdC. Il voudrait construire et consolider un noyau dur de Volonterres.


    Et si tout ça devait se dire en une phrase... 
    « RdC c’est un collectif comme une famille qui cultive l’idée d’un monde plus juste, sème les graines d’autres possibles et cuisine sainement la diversité du monde. »


     



    Merci Clément :-)


     


     


     


    portrait réalisé par Louise en mai 2020

  • Avec les écoféminismes, se projeter autrement dans l’après-Covid
    • Approche systémique
    • Collectif
    • Actualité politique

    Du 20 mai 2020 au 28 juin 2020



    Source en ligne ici : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/190520/avec-les-ecofeminismes-se-projeter-autrement-dans-lapres-covid 


    La crise sanitaire exhibe les limites du système capitaliste et productiviste, fondé sur l’exploitation des ressources. Elle exacerbe aussi « les violences du système patriarcal » et expose particulièrement les femmes, rappelle un large collectif d’intellectuelles et militantes. La crise oblige à construire l’« après » avec les écoféminismes, qui invitent à croiser les luttes et à « une critique radicale de la structure oppressive de la société dans le but de nous en libérer tous·tes ». 


     


    La crise sanitaire actuelle nous montre les limites du système capitaliste, productiviste et individualiste, basé sur l’exploitation infinie des ressources. Elle exacerbe également les violences du système patriarcal : exploitation du travail invisible des femmes, exclusion des minorisé·e·s de genre, marginalisation des précaires. C’est pourquoi nous trouvons urgent de construire un après-Covid19 nourri des pensées et actions écoféministes.


    Nous vivons de façon évidente une crise écologique : l’articulation entre la propagation du virus, la mondialisation et la destruction de notre écosystème a été maintes fois mise en exergue ces derniers temps. Les actions humaines ont modifié le climat et gravement dégradé les écosystèmes naturels, terrestres et marins, rendant la terre inhabitable pour un grand nombre d’espèces. Pendant ce temps-là, le nombre de réfugié·e·s climatiques est sans cesse en augmentation, les pauvres s’appauvrissent, des femmes sont exploitées et violentées, des communautés minoritaires sont prises pour cible.


    Pourtant, dans les nombreuses réflexions sur « l’après-Covid19 », on constate l’absence de l’écoféminisme et la difficulté des courants féministes français à s’emparer de la question écologique. Or depuis les années 70, les écoféminismes sont à la convergence de l’action écologique et des luttes féministes. En Amérique Latine, en Afrique ou en Inde, des mouvements lient défense des terres et des groupes minorisés de genre, de classe ou de race depuis longtemps ; ils montrent qu’une critique décoloniale est indispensable dans la construction d’une société nouvelle. Ils sont une source d’inspiration propice à la reconstruction de nouveaux modèles sociétaux.


    Face au virus, ce sont majoritairement les femmes qui sont exposées : aides-soignantes, infirmières, caissières, couturières, femmes de ménage, auxiliaires de vie. La crise remet au centre la question du care, désignant l’ensemble des activités de soin de l’autre, vitales et pourtant continuellement dévalorisées, invisibles, faiblement rémunérées, assignées à des femmes bien souvent racisées. Comme l’explique Christiane Taubira, « ce qui fait tenir la société, c’est d’abord une bande de femmes », tandis que des hommes en télétravail cherchent à retrouver le chemin de la croissance à tout prix dans les conseils d’administration des grosses entreprises.


    Alors ce fameux « monde d’après », qui galvanise tant d’imaginaires, se dessinera-t-il avec les femmes ? Avec les minorisé·e·s, les LGBTQI+, les sans papiers, les migrant·e·s ? C’est maintenant que l’écoféminisme a un rôle à jouer, une place à prendre et que ses voix doivent être entendues.


    L’écoféminisme est un mouvement politique et philosophique hétérogène qui établit une corrélation entre la destruction des écosystèmes par le capitalisme et l’oppression des femmes par le patriarcat. Ses courants sont nombreux (spiritualistes, décoloniaux, vegans, matérialistes...) mais tous encouragent la construction de mondes qui ne détruiraient ni les humain·e·s, ni les natures au sein desquelles ils·elles vivent. Pour cela, sortons de cette opposition entre nature et culture qui relègue les femmes, mais aussi les personnes racisé·e·s, les queers, les personnes en situation de handicap, et bien d’autres du côté de la « nature » – justifiant leur exploitation de la même façon que les sols, les plantes ou les océans.


    Les écoféminismes nous invitent à croiser les luttes, à intégrer nos émotions face aux catastrophes qui ne vont cesser de croître : le désarroi d’un·e parent·e qui voit ses enfants avaler des pesticides à la cantine, l’impuissance des paysan·nes qui assistent à la construction d’un projet d’enfouissement nucléaire à côté de chez elles·eux, le désespoir d’une personne trans privée d’un emploi dans la fonction publique à cause de son genre. Les écoféminismes sont présents là où des minorités entrent en lutte contre une logique patriarcale, guerrière, qui exploite le vivant : des mouvements de femmes en lutte contre l’implantation de Monsanto en Argentine, contre la déforestation en Inde, contre l’extraction du charbon en Afrique du Sud, contre le nucléaire comme aux États-Unis dans les années 80 avec la Women’s Pentagon Action ou plus récemment à Bure, en France. Nous devons repenser entièrement la division sexuée mais aussi racialisée du travail.


    Pour cela, des projets de terres écoféministes, des chantiers en mixité choisie, des communautés, des cercles de paroles, des conférences, des week-ends se mettent en place depuis longtemps partout dans le monde et depuis peu en France, mais aussi en Belgique et en Suisse. Nous demandons des fonds pour la recherche écoféministe et la construction de projets écoféministes dans des espaces divers, qui vont des zones rurales aux centres-villes, sans oublier les quartiers populaires, pour un écoféminisme pluriel et connecté à nos différentes réalités sociales et raciales.


    Être écoféministe, ce n’est pas seulement pratiquer le tri sélectif, le DIY ou devenir végétarien·ne, c’est aussi lutter contre l’asservissement des femmes, des minorisé·e·s et du vivant. C’est une critique radicale de la structure oppressive de la société dans le but de nous en libérer tous·tes.


    Les mouvements écoféministes se nourrissent de la création artistique, de la désobéissance civile, des luttes pour la terre, des traditions anarchistes, des mouvements de gouvernance partagée où l’on s’extrait de la hiérarchie : ils inventent une nouvelle façon d’exister et de faire de la politique ensemble. Nous sommes convaincu·e·s que c’est précisément ce dont nous avons besoin aujourd’hui.


     


    Par Selma Muzet et Marie Bécue, avec les précieux conseils de nos co-signataires, en particulier ceux de Myriam Bahaffou et Catherine Larrère.


     


    Signataires :


     


    Catherine Larrère, Philosophe, spécialiste en philosophie de l’environnement
    Marie Toussaint, Eurodéputée écologiste, co-fondatrice de Notre Affaire à Tous
    Clotilde Bato, Présidente de Notre Affaire à Tous
    Jules Falquet, Sociologue et féministe
    Lamya Essemlali, Présidente France de Sea Shepherd
    Pascale d’Erm, Auteure de Sœur en écologie et de Natura
    Valérie Cabanes, Juriste internationaliste, auteure de Homo Natura, en harmonie avec le vivant
    Jeanne Burgart Goutal, Philosophe, enseignante et autrice d’Être écoféministe
    Myriam Bahaffou, Chercheuse en philosophie et études de genre et militante écoféministe
    Pablo Servigne, Auteur
    Charlotte Marchandise, Femme politique, adjointe à la maire de Rennes, autrice
    Gauthier Chapelle, Ingénieur agronome et docteur en biologie, auteur
    Geneviève Azam, Économiste et essayiste
    Élodie Nace, Militante climat
    Agnès Sinaï, Journaliste, fondatrice de l’Institut Momentum, enseignante à Sciences Po
    Lisa Azuelos, Réalisatrice
    Flora Magnan, Co-fondatrice de RiseFor
    Annie Lahmer, Conseillère Régionale EELV
    Solène Ducretot, Co-fondatrice du collectif Les Engraineuses
    Arthur Keller, Expert des risques systémiques et des stratégies de résilience
    Mathilde Julié Viot, Militante féministe cofondatrice de Chair Collaboratrice
    Elise Thiébaut, Féministe, auteure et journaliste
    Voix Déterres, Écoféminismes en germes, collectif écoféministe intersectionnel pour la justice environnementale
    Grégory Poinsenet, Co-fondateur de Sorry Children
    Laurie Debove, Rédatrice en chef de La Relève et la Peste
    Charlotte Soulary, Membre de la Coordination des Verts mondiaux
    Fatima-Ezzahra Ben-Omar, Militante féministe
    Des Bombes Atomiques, Collectif féministe et antinucléaire
    Gwennyn Tanguy, Conférencière gesticulante écologiste et féministe
    Elena Souvannavong, Militante écoféministe, co-fondatrice du collectif La Vulva
    Magali Payen, Fondatrice de « On Est Prêt »
    Emmanuel Cappelin, Réalisateur et producteur
    Nathalie Blanc, Directrice de recherche au CNRS, directrice du Centre des Politiques de la Terre
    Héloïse Prévost, Sociologue chercheuse, co-réalisatrice du film « Femmes rurales en mouvement »
    Hélène Guétat-Bernard, Professeure de sociologie de l’enseignement supérieur agricole, Membre du réseau Arpège
    Genevieve Pruvost, Sociologue en études de genre et du mode de vie écologique
    Magali C. Calise, Chercheuse en philosophie
    Caroline Michon, Anthropologue spécialiste des questions de genre en Inde et militante Alternatiba
    Caroline Goldblum, Autrice de Françoise d’Eaubonne et l’écoféminisme
    Adrien Moisson, Fondateur de Wild Immersion
    Camille Etienne, Fondatrice de « Graine De possible »
    Julien Didier, Militant queer et écologiste
    Association Qwinz, Agir contre les violences faites aux femmes
    Afro-Fem, Association afroféministe
    Bénédicte Allaert, Membre de Mycelium
    Vincent Wattelet, Écopsychologue connecté à l’écosystème Mycelium et actifs dans divers mouvements associatifs belges
    Pascale Barret, Artiste queer, activiste écoféministe, membre du parlement interne chez Ecolo Belgique
    Nathalie Grandjean, Philosophe féministe, Université de Namur, Belgique Association Sophia, Réseau belge d’études de genre
    Nathalie Grandjean, Docteure en philosophie, chercheuse senior en Science & Technology Studies, administratrice de Sophia, le réseau belge des études de genre
    Marine Allard, Réalisatrice de « Ni les Femmes Ni la Terre ! »
    Lucie Assemat, Réalisatrice de « Ni les Femmes Ni la Terre ! »
    Coline Dhaussy, Réalisatrice de « Ni les Femmes Ni la Terre ! »
    Joanne Clavel, Chargée de recherche au CNRS, LADYSS, humanités environnementales
    Gabriel Sampaio, Responsable du groupe EELV de Vincennes-Saint-Mandé
    Tatiana Halley, Chargée de développement local, Membre de « Nous Toutes »
    Amandine Hancewicz, Présidente de l’association Parents & Féministes
    Carine Rolland, Médecin, membre du Conseil d’Administration de Médecins du Monde
    Cécile Entremont, Écopsychologue, féministe et auteure de S’engager et méditer en temps de crise
    Céline Astrié, Autrice et metteuse en scène, Festival Sauvageonnes ! Fabrique des imaginaires et agirs écoféministes
    Samantha Brangeon
    Virginie Hallot, Comédienne, Metteure en scène, scénariste
    Natalia Kovachevski, Photographe et militante LGBTQI
    Paloma Moritz, Journaliste indépendante et engagée
    Mounia El Kotni, Docteure en anthropologie médicale et culturelle de l’Université de l’Etat de New York à Albany, postdoctorante au Cems-EHESS Paris
    Johnny Delort-Dedieu, Enseignant formateur égalité filles-garçons et école inclusive
    Valentine Rinner, Co-fondatrice du collectif Oh My Goddess !
    Caroline Delboy, Co-fondatrice de Disco Soupe
    Fanny Hugues, Doctorante en sociologie (EHESS) et militante écoféministe
    Inès Roulet, Co-fondatrice de l’association Écoute Mieux
    Isis Plateau De Croÿ, Designeuse, co-fondatrice de l’association Écoute Mieux
    Anne-Laure Bonvalot, Maîtresse de Conférences en Littératures hispaniques et autrice de Zèbres
    Martin Kern, Militant écologiste, expert évaluation des programmes humanitaires d’urgence
    Marie Renault, Militante et conférencière
    Margot Lauwers, Chercheuse écologie et féminismes
    Athane Adrahane, Philosophe et artiste
    Claire Poinsignon, Militante écoféministe et facilitatrice de cercles de femmes
    Arnaud Blondel, Artiste chorégraphique et chercheur en danse
    Emmeline Werner, Membre du groupe écoféministe ØkoKøn à NOAH, Friends of the Earth Denmark
    Boris Libois, Membre d’Extinction Rebellion Belgium
    Pauline Fousse, Éditions le passager clandestin
    Josépha Mariotti, Éditions le passager clandestin
    Julie Gorecki, Universitaire et activiste féministe pour la justice climatique, UC Berkeley
    Véronique Servais, Chercheure en anthropologie des relations humains-non humains, Université de Liège
    Violeta Salvatierra, Chercheuse en danse et praticienne somatique (Rolfing)
    Marine Legrand, Chercheure, écrivaine
    Marina Pirot, Artiste somatique
    Claire Carré, Fondatrice de Roseaux Dansants, association d’Ecologie profonde
    Bénédicte Meillon, Enseignante-chercheuse spécialiste d’écopoétique
    Julie Perrin, Maîtresse de conférences en danse, IUF, Université Paris 8
    Caroline Touchette, Militante écoféministe
    Oleñka Carrasco, Écrivaine et photographe
    Béatrice Michel, Journaliste
    Astrid Modera, Doctorante en philosophie
    Delphine Masset, Etopia, Conseillère à la prospective Catherine Geeroms, UCLouvain
    Claire Gavray, Sociologue et enseignante en études de genre, Université de Liège
    Marie-Astrid Lissoir, Altermondialiste féministe, CollectiVe femmeS
    Nina Lombardo, Militante, comédienne et photographe
    Aurore Morillon, Artiste et membre du PornProcess, militante pour Holobionte
    Louise Buneafuente, Comédienne
    Nathalie Rjewsky, Comédienne
    Olivia Szwarcburt, Coordinatrice de Rencontre des Continents, Mères au Front
    Ilios Kotsou, Auteur, docteur en psychologie
    Caroline Lesire, Coordinatrice d’Emergences, co-initiatrice des Mères au Front
    Isabelle Godesiabois, 108 Empreintes - Rebelle XR, Extinction Rebellion Charleroi Grégory Wispelaere, 108 Empreintes - Rebelle XR, Extinction Rebellion Charleroi
    Caroline Bonfond, Réalisatrice et écoféministe
    Marion Lambert, Comédienne
    Corinne Mommen, Jardinière et facilitatrice de Travail qui relie
    Emeline Seyler, Militante écoféministe
    Marie-Claude Roncoroni, Assistante sociale, thérapeute et facilitatrice en écopsychologie
    Alice Cohen, Psychologue
    Claire Revol, Docteure en philosophie, Maîtresse de conférences à l’Université de Grenoble Alpes
    Laëtitia Toulout, Communicante, militante écoféministe
    Eléonore Colpin-Lafuma, Étudiante en art
    Marjolein Moreaux, Activiste chez Extinction Rebellion
    Laura Silva-Castañeda, Chercheuse indépendante en sociologie de l’environnement
    Carine Decuypere, Sorcière, écopsychologue et Rebelle (XR Belgium)
    Kelly Odette Dochy, Militante écoféministe
    Aurore Guieu, Spécialiste des questions de genre et inégalités
    Léa Guichard, Militante écoféministe
    Typhaine Domercq, Artisane engagée dans l’écologie
    Aurélie Ceinos, Spécialiste Résilience Climatique
    Garance Scharf, Documentariste
    Fleur Lequatre, Militante écologiste et féministe
    Sylvain Naudin, Artisan de la culture libre
    Rhéa d’Almeida, Eco-infirmière, directrice d’une micro-éco-crèche
    Philippe Ricordeau, Médecin, militant écologiste
    Estelle Brochard, Artiste et militante écoféministe
    Béatrice Rabot, Docteur en biologie et militante pour une agriculture paysanne
    Anne Duchêne, Ecologiste Féministe
    Constance Rimlinger, Doctorante en sociologie à l’EHESS
    Sonia Glasberg, Architecte et scénographe
    Sandrine Piazza, Artiste et jardinière


     

  • Future ferme collective cherche co-équipier.e.s
    • Collectif
    • Agroécologie
    • Agriculture Paysanne

    Du 20 mai 2020 au 28 juin 2020


    Sabrine, Barbara et Mathilde désirent créer une ferme collective de production en agroécologie paysanne, réunissant différentes activités dont les produits viseront au développement d’un système alimentaire plus solidaire et résilient localement : des cultures, de l’élevage, de la transformation. Pour concrétiser ce projet de ferme collective, elles recherchent des coéquipier·e·s pour travailler ensemble… à la construction du projet puis, un jour, au champ !



    Projet de ferme collective en Région Wallonne recherche co-équipier·e·s  !


    Nous désirons créer une ferme collective de production en agroécologie paysanne1. Elle réunira différentes activités dont les produits viseront au développement d’un système alimentaire plus solidaire et résilient localement.


    Ferme collective disions-nous... cependant, pour le moment, nous ne sommes que trois, et nous recherchons des personnes pour porter le projet avec nous. Voilà en quelques mots (qui sont devenus quelques pages au fil des discussions) les fondements de ce qui nous anime. On se réjouit d’en parler avec toi de vive voix si cela rejoint tes aspirations ! Bonne lecture !


    Qui sommes-nous ?


    Nous, c’est Sabrine, Barbara et Mathilde, qui cherchons à être rejointes par des co- équipier·e·s pour vivre cette aventure et fonder ce projet ensemble !


    En mélangeant un peu nos parcours, nous pouvons dire que nous sommes issues des milieux de l’éducation populaire, de fédération et d’associations d’économie sociale, comme le Centre d’Économie Sociale (Ulg-HEC) ou SAW-B. Et après quelques pérégrinations en wwoofings, un compagnonnage via le Réseau REPAS, le lancement de Déclic en perspectives, une asbl en accompagnement de projets, des analyses en gouvernance participative et l’accompagnement de dynamiques territoriales (comme la Ceinture alimentaire de Charleroi), nous sommes maintenant en phase d’expérimentation et de formations (auprès du CRABE asbl en filière installation en maraîchage biologique notamment).


    Ce projet de ferme collective vient de nos tripes et est prêt à se concrétiser pas à pas... !


    1 Nous nous reconnaissons dans la vision de l’agroécologie paysanne en tant que modèle agricole et de société telle que formulée par la Via Campesina : https://viacampesina.org/fr/mali-manifeste-de-l-agroecologie-paysanne/


    Quelles activités ?



    Au cœur du projet, il s’agit d’activités de production diversifiées. Nous nous projetons toutes les trois sur du maraîchage (mix diversifié-spécialisé). Ceci dit, agencer plusieurs productions sur un même lieu et y ajouter de la transformation fait sens pour nous. C’est pourquoi, nous aimerions que la ferme rassemble, selon les envies des personnes qui nous rejoindront, une ou plusieurs autres productions : des cultures de céréales, de l’élevage (poules pondeuses, cochons, moutons...), de la transformation (pain, fromage, pâtes, bière, conserves, tisanes...), des plantes aromatiques et médicinales.


    De plus, nous avons à cœur de rejoindre des réseaux existants (implication dans des associations comme le Mouvement d’Action Paysanne, mais aussi mutualisation avec d’autres producteurs locaux par exemple). À moyen terme, nous envisageons également de proposer des activités de formations et participer à des recherches.


    Il ne s’agit pas d’un habitat groupé visant sa propre autonomie alimentaire, mais bien d’unprojet de production pour de la vente locale. Ceci étant dit, on rêve tout de même d’une maison collective pour accueillir woofeu·ses·rs et ami·e·s, organiser des formations ou des rencontres, ainsi que d’une possibilité d’habitat (léger ou dans le bâti existant) sur le site...


     



    Quelle commercialisation ?


    Les modes de commercialisation envisagés sont en circuits courts et solidaires tels que :


    • ✔ L’Agriculture Soutenue par la Communauté (modèle ASC, type paniers et/ou auto- ceuillette)


    • ✔ Des ventes intégrées dans des dynamiques en lien étroit avec les producteurs·trices (type Agricovert, Paysans-Artisans, Les Petits Producteurs, et plus généralement les Ceintures Alimentaires).


    • ✔ Un magasin à la ferme


    • ✔ À moyen terme, des collectivités (type cantines...).


    •  


    Un projet agricole... et politique !


    Outre le plaisir que nous avons à être au champ, notre volonté de créer cette ferme vient aussi du constat d’une impasse. Impasse d’un système économique capitaliste qui exploite le vivant, brise l’autonomie des communautés humaines et crée des inégalités sociales insoutenables. Tout comme d’autres secteurs, le monde agricole – essentiel à notre survie – n’échappe pas à la logique d’accumulation de profits au détriment de l’équilibre des écosystèmes, du respect des biens communs et de droits humains les plus fondamentaux.


    Face à ces constats, nous voyons la possibilité d’allier résistances (s’organiser collectivement pour mener des luttes) et alternatives (créer et expérimenter de nouvelles manières de faire et d’être) à travers cette future ferme. L’idée, c’est un lieu où les changements sociétaux que nous revendiquons se pensent mais aussi se vivent.


    En créant cette ferme, nous voulons rejoindre celles et ceux qui construisent aujourd’hui déjà une autre manière de produire et de travailler ensemble. Convaincues que la justice sociale et la dignité passent par la souveraineté alimentaire, nous nous reconnaissons dans les revendications portées par la Via Campesina. Modestement mais fermement, nous souhaitons participer aux luttes paysannes au niveau local et global.


    Nous voulons que cette ferme soit un lieu parmi d’autres pour renforcer la vie économique, sociale et culturelle sur un territoire, guidée par des valeurs écologiques, de solidarité et de partage. Nous concevons aussi ce futur collectif de travail comme un lieu d’expérimentation concret sur des enjeux qui nous tiennent à cœur : mettre en place un fonctionnement qui tend vers l’autogestion et mener une réflexion sur le statut des personnes travaillant dans le secteur agricole et la transmissibilité des fermes, notamment.


    Féministes, nous portons une attention particulière aux enjeux de domination de genre dans les dynamiques collectives et, plus globalement, aux oppressions présentes dans nos sociétés.


    Une gestion collective


    Nous désirons mettre sur pied un collectif de travailleu·ses·rs qui veulent en faire un projet professionnel à titre principal, avec à la fois une solidarité entre les membres (mutualisation de moyens et revenus, rotation des astreintes...), et une certaine autonomie dans la gestion de chacune des activités.


    Parce que, pour nous, cela fait plus sens de travailler à plusieurs, mais aussi parce qu’on désire que la ferme soit un lieu convivial, de plaisir partagé et de moments de vie.


     



    Il s’agira de fonder une entreprise répondant aux principes de l’économie sociale (telle qu’une coopérative à finalité sociale) et ainsi :


    • ✔ Créer une activité porteuse de sens et utile à la société,


    • ✔ Construire une démocratie économique (une personne = une voix) et une


      gouvernance participative pour tendre vers plus d’horizontalité dans la prise de


      décision.


    • ✔Créer une activité économique qui a pour but la rémunération du travail et non pas du capital et permettre la transmission des outils de travail le moment venu.


       


    Elles et ils nous inspirent...


    En plus des autres acteurs qui défendent et œuvrent au développement de l’agriculture paysanne, voici quelques projets agricoles qui nous inspirent, que ce soit pour leur organisation interne, les outils et installations de production (développés notamment en collaboration avec l’Atelier Paysan), leur implication dans des réseaux et leurs formations, la complémentarité de leurs activités et le fonctionnement de leur collectif, ou encore l’esprit politique du projet :


    • ✔ La Coopérative paysanne de Belêtre, en Touraine


    • ✔ La Tournerie, dans le Limousin


    • ✔ Les Radis&Co, en Mayenne


    • ✔ Troismaraichers, à Wépion


    • ✔ Le Champ Liberterre, à Liernu


    • ✔ Le Champ des Possibles, à Jupille


    • ✔ Boeren Companie, à Heverlee


    ✔ La ferme des Coquelicots, à Willemeau


    Et bien d’autres encore !


    Localisation


    En zone péri-urbaine ou rurale, en s’insérant dans un tissu local existant. L’implantation précise est à définir par le collectif et en fonction des opportunités. Pour l’instant c’est l’ensemble de la Région Wallonne qui est envisagée avec une attention sur des territoires ayant déjà amorcé un travail en réseau avec une approche de souveraineté alimentaire.


    Idéalement le lieu sera loué auprès d’une collectivité ou d’un organisme tel que Terre-en- Vue, via un bail de long terme.


    Calendrier


    L’idée est de co-construire le projet dès cette année, et de trouver un lieu pour l’automne 2021, afin de lancer une première année de production-installation en 2022.


    Nous sommes aux prémices de la construction de la ferme, et nous commençons par... constituer le collectif !


     


    • Nous rejoindre ?


    Tu te reconnais dans ces envies ? Tu aimerais t’investir et construire concrètement ce projet de ferme avec nous ? Génial ! Nous sommes à la recherche de personnes qui :


    • ✔ souhaiteraient porter un projet professionnel de production à titre principal au sein de la ferme collective. Nous sommes déjà trois à vouloir développer le maraîchage. Sans vouloir complètement fermer la porte aux personnes s’y intéressant aussi, nous cherchons en priorité des personnes qui portent d’autres activités de production : boulangerie, atelier de transformation, production de bières, de céréales, poules pondeuses, tisanes, élevage... Nous cherchons des personnes déjà expérimentées ou qui sont prêtes à entamer un processus de formation d’ici deux ans.


    • ✔ se retrouvent dans les valeurs de l’économie sociale et aspirent à un fonctionnement collectif en autogestion.


    • ✔ aimeraient travailler au sein d’une ferme où il y aurait une solidarité et donc unemutualisation entre les différentes activités (revenus, outils, investissements, risques...).


    • ✔ sont prêtes à dégager du temps pour s’investir dès cet été dans la construction du projet  : recherche de partenaires, travail sur le collectif, recherche des terres, construction du modèle économique et organisationnel...


      Se rencontrer... à vélo ?


    Afin de prendre le temps pour créer l’équipe, on désire réaliser un tour à vélo en Belgique avec les personnes intéressées à nous rejoindre, à la rencontre de fermes, cet été (durant 7 jours, du 11 au 17 août 2020). L’objectif du tour sera de partager nos visions de la future ferme, et de sentir si on est partant·e·s pour travailler ensemble... à la construction du projet puis, un jour, au champ !


    Cela sera aussi l’occasion de commencer à rencontrer des personnes et des organisations déjà actives dans l’agriculture paysanne, pour se mettre en réseau, confronter notre projet et explorer les dynamiques territoriales autour de la vente en circuits courts !


     



    Contacts


    Voilà pour ce qui nous motive : si cette annonce te parle (que tu sois disponible pour le tour à vélo ou pas), on se réjouit d’entendre ce qu’il en est pour toi ! Un coup de fil, un mail, contacte nous comme tu veux. On aimerait rencontrer les personnes intéressées à nous rejoindre à partir de fin mai.


     


    Barbara


    0486 / 07 84 24 barbaragarbarczyk@hotmail.fr


    Mathilde


    0474 / 58 60 42 mathilde.stokart@gmail.com


    Sabrine


    0479 / 25 16 73 sabrine.tangi@gmail.com


  • Et si...
    • Alternatives
    • Créativité
    • Apprentissage
    • Actualité politique
    • Complexité

    Du 20 mai 2020 au 28 juin 2020



    La crise déclenchée par la pandémie mondiale du coronavirus a mis un coup de projecteur supplémentaire sur les dérives du système actuel, et la fragilité de nos sociétés. Et si on profitait de cette situation d’exception pour exiger que les cartes soient rebattues ?




    Nous sommes à un carrefour. Nous pouvons décider de faire repartir la machine comme avant, tout en sachant pertinemment qu’elle continuera de provoquer les crises sanitaires, économiques, sociales et les catastrophes écologiques qui menacent de plus en plus gravement les conditions de vie civilisée sur Terre. Ou nous pouvons choisir la direction opposée : prendre dès à présent les mesures qui permettront la métamorphose de nos territoires et un changement radical du système, pour construire un monde basé sur la soutenabilité écologique et la justice sociale.



    Alternatiba a proposé à 60 intellectuel·les et artistes de dessiner ce que pourrait être ce « monde d’après » si on choisissait cette voie de la métamorphose écologique et sociale.



    Nourrir, voyager, habiter, partager les ressources, apprendre, échanger, consommer, vivre ensemble… pour chacune des 28 thématiques, un·e auteur·ice (écrivain·e, économiste, scientifique, acteur·ice de terrain) et un·e artiste ont proposé leur interprétation de ce que pourrait être « l’après ».

    Ce recueil est une invitation à se projeter dès à présent dans un futur qui est loin d’être impossible : il renvoie ainsi vers tous les acteurs qui, dès aujourd’hui, sont en train d’en bâtir les contours. Chaque thématique est accompagnée d’une sélection d’actions très concrètes dont chacun·e peut s’emparer.



    N’attendons pas demain pour développer les alternatives qui existent déjà aujourd’hui : c’est dès à présent que nous pouvons commencer à transformer la fiction en réalité ! 


     


    Tout est disponible ici : https://et-si.alternatiba.eu


     


  • Déconfinons les droits des sans papiers !
    • Solidarité

    Du 26 mai 2020 au 28 juin 2020



    Depuis le début de la crise sanitaire que nous traversons, une série de mesures exceptionnelles pour régler différentes situations ont été mises en place mais aucune décision n’a été prise concernant les personnes dites “sans-papiers”. Pourtant comme le signale La Ligue des Droits Humains (LDH) dans une carte blanche : " les personnes dépourvues de titre de séjour se trouvent actuellement, de facto, et ceci pour une période indéterminée, dans l’impossibilité de circuler, dans l’impossibilité de travailler, sans accès aux droits sociaux, et donc sans moyens de survie."


    Dans cette situation intenable, nous, citoyen.ne.s, association, exprimons notre solidarité avec les personnes "sans-papiers" et demandons que leur situation spécifique soit prise en compte pour leur leur "permettre de vivre dans des conditions conformes à la dignité humaine".


    De plus, comme le mentionne la LDH : " Il en va d’abord du bien-être des personnes concernées mais aussi d’un intérêt évident de santé publique. Il s’agit de protéger la population tout entière qui doit lutter de manière solidaire contre cette pandémie,sans négliger les personnes précarisées parce que sans papiers, car tout le monde doit avoir accès aux soins de santé et au dépistage ."


    Plusieurs pays (Portugal, Italie, Espagne) travaillent dans ce sens : la Belgique peut aussi régulariser les sans papiers !


    Pour plus d’informations, consulter le site de la Coordination des Sans Papiers Belgique. Nous relayons également l’appel à actions de la plateforme citoyenne Migrant libre :


    APPEL à
    ACTION -


    Que pouvez-vous faire ?


    * Interpeller votre bourgmestre
    dans des vidéos. Ecrire à vos élu-es en envoyant des mails
    massivement pour soutenir l’appel à la régularisation des
    personnes sans-papiers.


    * Diffuser les appels des
    personnes sans-papiers et rejoindre le groupe Migrant Libre.


    * Afficher publiquement votre
    soutien aux personnes sans-papiers, (vous) informer sur leurs
    droits, leurs conditions de vie et les centres fermés,
    sensibiliser votre entourage.
    En ligne et hors ligne : photos
    de profil et de couverture
    , affichages aux fenêtres ou sur vos
    habits, diffusion de vidéos et photos, soutien aux actions, etc.


    * Envoyer une vidéo de soutien à
    Rabia Benkh- ou sur le groupe Migrant
    Libre


    * Utiliser le
    hashtag
    #labelgiquepeutaussirégulariserlessanspapiers

  • La souveraineté alimentaire sera paysanne ou ne sera pas
    • Approche systémique
    • Alternatives
    • Actualité politique
    • Agriculture Paysanne

    Du 26 mai 2020 au 28 juin 2020


     



    La souveraineté alimentaire sera paysanne ou ne sera pas


    Pendant la crise sanitaire que nous traversons, nous entendons souvent parler de souveraineté alimentaire. Mais de quoi s’agit-il vraiment et comment se donner les moyens de la construire ? Cette expression est souvent utilisée de manière creuse par celles et ceux qui ont été ou sont nos décideurs politiques et qui n’ont jamais posé des actes permettant sa réalisation. Même l’industrie agroalimentaire et la grande distribution disent la défendre. Mais comment espérer qu’elles contribuent à la concrétiser alors qu’elles ont toujours préféré les marchés mondialisés, la mise en concurrence des paysan·ne·s, les exportations incontrôlées de produits à bas coûts, la fragilisation des agricultures locales… Ces acteurs comptent parmi les responsables de notre dépendance et de nos difficultés actuelles et, pour eux, la souveraineté alimentaire est tout d’abord la promesse d’un nouveau marché à conquérir.


    Pour nous, la souveraineté alimentaire est beaucoup plus qu’une simple réponse au besoin de nourriture (1). Elle se pense et s’initie collectivement, en solidarité entre les peuples, et peut devenir l’une des bases sur lesquelles refonder notre démocratie. Elle incarne l’aspiration, la capacité et le droit des populations d’un territoire à décider de leur alimentation, et donc à déterminer le système alimentaire depuis les champs jusqu’à la table, sans nuire aux agricultures des autres.


    La souveraineté alimentaire est une démocratie d’initiative qui écrit son propre destin alimentaire et agricole, en maîtrisant son lien au territoire, à la santé, à l’environnement, à l’emploi et au climat, avec la finalité claire de servir l’intérêt commun, en rendant accessible à toutes et tous une alimentation de qualité.


     


    Faire face aux crises alimentaires



    Pour écrire l’histoire d’une véritable souveraineté alimentaire et agricole ici et ailleurs, nous estimons qu’il est temps de reconnaître le rôle central des paysannes et des paysans. Ce sont elles et eux qui nous permettront de faire face collectivement aux crises alimentaires, climatiques et écologiques de nos territoires et de notre planète. Par leur savoir-faire, l’autonomie sur leurs fermes, le lien au sol et au vivant, ainsi que la résilience d’une polyculture-élevage diversifiée, du pastoralisme ou encore de l’agroforesterie et des systèmes herbagers, ils et elles produisent une alimentation de qualité et saine, qui permet une gestion des écosystèmes de notre planète adaptée à leur diversité et aux transformations du climat.


    Le métier de paysan·ne constitue en outre une réponse importante à l’urgence sociale ! Avec des paysannes et des paysans nombreux, installés sur des fermes de petites dimensions, de nouvelles dynamiques rurales se dessinent, une économie locale s’organise à l’échelle de tout un territoire. Ce sont des milliers d’emplois paysans qui reviennent, et en génèrent d’autres, de qualité, dans la transformation agro-alimentaire et la distribution. Ce sont partout des initiatives collectives, solidaires et coopératives qui se recréent. Toute une vie qui reprend dans des pays jusqu’ici délaissés et oubliés, avec des services publics, des écoles, des hôpitaux, la culture…


     


    Maintenant, construisons l’après de l’alimentation !


    Voilà pourquoi nous avons besoin de beaucoup plus de paysannes et de paysans. Nous en voulons un million demain, et certainement encore davantage après-demain. Pour arriver à cet objectif, nous exigeons que des décisions soient prises dès maintenant qui soient clairement en rupture avec la dictature économique des marchés que nous impose l’agro-industrie, et qui reconnaissent la valeur de l’agriculture paysanne et du métier de paysannes et de paysans. Nous avons besoin : de paysan·ne·s nombreux·ses qui dépendent d’une loi foncière qui préserve et répartisse les terres ; d’une politique d’installation massive ; d’une politique agricole commune qui soutienne les emplois plutôt que les hectares.


     


    Relier dans la durée



    De paysan·ne·s rémunéré·e·s dignement avec la mise en place d’une régulation des volumes et des marchés afin d’assurer des prix justes et stables, d’un arbitrage public des relations commerciales garant d’un droit au revenu des paysannes et paysans.


    De paysan·ne·s protégé·e·s et reconnu·e·s avec l’arrêt immédiat de tous les accords de libre-échange ; l’arrêt des soutiens à l’industrialisation de l’agriculture, l’apport de soutiens financiers importants à la transition agroécologique vers des fermes autonomes et économes, la mise en place d’une politique agricole et alimentaire commune afin de relier dans la durée paysan·ne·s et consommateur·trice·s.


    Cette crise doit nous ouvrir les yeux sur l’importance du travail des paysannes et des paysans. Tout comme celle des métiers de l’éducation et de la santé, l’utilité publique du métier de paysan est une évidence qui s’impose. Ces métiers ont le pouvoir de structurer notre vie collective sur tous les territoires ; ils doivent être la base sur laquelle bâtir une société plus juste socialement et écologiquement : une société nouvelle.


    (1) Le concept a été développé par La Via Campesina et porté au débat public à l’occasion du Sommet mondial de l’alimentation en 1996. Depuis son origine, il présente une alternative aux politiques néolibérales appliquées au secteur agricole. La souveraineté alimentaire désigne en effet le droit des populations, de leurs Etats ou unions à définir leur politique agricole et alimentaire, sans détruire celle des pays tiers.


     


    Signataires :


    Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, l’association Abiosol, Khaled Gaiji, président des Amis de la terre France, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France, Sylvie Bukhari de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire, Fabrice Bouin, président Civam, Raphaël Bellanger et Virginie Raynal, co-président·e·s de la FADEAR, Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas-Hulot, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, Évelyne Boulongne, porte-parole du Miramap, Marie Pochon, secrétaire générale de Notre Affaire à Tous, Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, Slow food France, Clotilde Bato, déléguée générale de SOL, Michel Vampouille, président de la Fédération nationale terre de liens, Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme, Éric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, Arnaud Schwartz, président de France nature environnement.


     


     


    Source : https://www.liberation.fr/debats/2020/05/12/la-souverainete-alimentaire-sera-paysanne-ou-ne-sera-pas_1788037


     


     

  • Formations en Agro-écologie
    • Alternatives
    • Formations
    • Agroécologie
    • Agriculture Paysanne

    Du 26 mai 2020 au 28 juin 2020


    Voici le nouveau catalogue de formations, proposé par Graines d’Avenir, structure de formation en agro-écologie. Elles sont à destination des professionnels de terrain (porteurs de projet, néo-paysans en installation, agriculteurs en diversification ou en reconversion, etc.). qui oeuvrent pour construire l’agriculture de demain !



    Des formations pour plus de durabilité écologique, économique et sociale des agro-écosystèmes.



    Un large panel de formation y est proposé, allant de la biologie des sols aux plantes bio-indicatrices, en passant par l’élaboration d’une ferme diversifiée auto-suffisante, par les formules innovantes de commercialisation en circuit-court ou encore par l’élaboration d’un plan d’action pour retrouver plaisir et équilibre de vie dans son métier d’agriculteur.



    Ces formations sont ouvertes aux professionnels et semi-professionnels de l’agriculture qui souhaitent à la fois mieux comprendre le fonctionnement et la gestion des agro-écosystèmes et s’outiller concrètement pour adapter leurs pratiques vers plus de durabilité écologique, économique et sociale.



    Ces formations sont systématiquement appréciée tant pour leurs contenus denses, documentés, complets et concrets que pour leurs approches pédagogiques de qualité. La plupart de ces formations sont données par François Wiaux, fondateur de Graines d’Avenir. François allie connaissance scientifiques - en tant que bio-ingénieur en environnement & Docteur en sciences agronomiques - et pratiques du terrain, en tant que maraîcher professionnel. Il est par ailleurs professeur invité à la haute Ecole de la province de Namur, dans l’année de spécialisation en bio. Certaines formations sont organisées en collaboration avec d’autres formateurs de qualité et aux connaissances complémentaires (Exemple : Antoinette Dumont, Quentin Ledoux, etc.).


     


    Toutes les infos sur :
     https://www.facebook.com/FormationsAgroecologie/about/ 

  • RdC, Covid-19 & Cartes Blanches dans la presse
    • Actualité politique
    • covid-19

    Du 26 mai 2020 au 28 juin 2020


    Depuis le début du confinement, le nombre de "cartes blanches" ou "tribunes d’opinion" dans la presse se compte par centaines. Des messages et prises de position de tous les bords se font entendre sur ce que nous traversons - et/ou qui nous traverse...


    Pour RdC, c’est important de prendre position et de nous situer aux cotés d’autres acteurs de la "société civile"* pour simplement continuer à se faire entendre mais aussi exprimer notre solidarité pour d’autres luttes, d’autres enjeux de la situation dont nous ne savons si nous pouvons encore l’appeller crise, puisque tout l’enjeu est de ne pas revenir à la "normale" dans une société anormale.


    Bien sûr, bien d’autres actions sont/seront nécessaires pour peser et transformer collectivement notre société, ses inégalités et ses atteintes sur la vie. Voir à ce titre cet article du CADTM.


    Petit résumé ci-dessous de ce qu’on a signé !


    « Gérer l’urgence… puis réinventer l’avenir »
    Le Soir - 01/04/2020


    La crise sanitaire va creuser les inégalités sociales. Personne ne doit être oublié. Pour qu’ensuite, on repense l’avenir.


    Lire la carte blanche


    L’urgence de relocaliser dès maintenant les systèmes alimentaires / Le Soir - 12/04/2020


    À l’occasion du 17 avril, journée internationale des luttes paysannes, qui a pris un sens particulier cette année.


    Lire la carte blanche
     


    Covid-19, l’heure du choix
    Le club de Mediapart - 28/04/2020
    221 citoyens et 9 organisations diffusent des idées pour l’après-crise...


    Lire la carte blanche
     


    Appel à la constitution immédiate d’un Conseil régional de la transition / La Libre - 14/05/2020
    Lire la carte blanche
    Voir le site
     


    Avec les écoféminismes, se projeter autrement dans l’après-Covid  / Le club de Mediapart - 19/05/2020


    La crise sanitaire exacerbe aussi « les violences du système patriarcal » et expose particulièrement les femmes...
    Lire la carte blanche


    « Contre le virus du libre-échange »
    Le Soir - 20/05/2020
    Construire un « monde d’après » passera par la rupture avec la logique actuelle des accords de libre-échange...
    Lire la carte blanche

  • Appel à projets "Initiatives durables" de Bruxelles-ville
    • Alternatives
    • Appel à projet
    • Agriculture Urbaine

    Du 26 mai 2020 au 20 juin 2020

    Un potager partagé, un compost collectif, un atelier de réparation d’objets,... Vous avez des solutions pour le climat ? Vous avez envie de développer un projet d’agriculture urbaine ? Partez à l’aventure !

    La Ville de Bruxelles dispose d’un budget de 150.000 euros pour encourager la réalisation d’initiatives citoyennes pour le développement durable. Soumettez votre dossier au plus tard le 30 juin 2020. 


    Qui peut participer ? Une association de fait : un comité d’habitant.e.s, de quartier, de parents d’élèves…, une ASBL, une association chapitre XII (Maisons de quartier…), un établissement d’enseignement, une Start’Up (entreprise de moins de 4 ans), un.e indépendant.e, actifs sur le territoire de la Ville de Bruxelles (1000 Bruxelles - 1020 Laeken - 1120 Neder-over-Hembeek - 1130 Haren).

    Quels montants ? Le montant maximum alloué par projet est de 10.000 euros, dans la limite de l’enveloppe budgétaire prévue pour cet appel à projet.

    Quels projets ? Proposez un projet qui contribue à faire de Bruxelles une ville plus verte et plus résiliente face aux changements climatiques. Il peut s’inscrire dans les domaines suivants : l’agriculture urbaine, la biodiversité et espaces verts, l’eau, l’énergie, la réduction, valorisation des déchets et zéro déchet, la mobilité et qualité de l’air, l’alimentation et consommation durables ou encore l’économie sociale et/ou circulaire.

    Comment participer ? Les projets doivent être soumis au plus tard le dimanche 30 juin 2020 en téléchargeant le formulaire se trouvant sur la page https://www.bruxelles.be/id et en l’envoyant à durable@brucity.be.

    Plus d’infos ? https://www.bruxelles.be/id


    Retrouvez toutes les infos sur le portail Good Food ici : 
    https://goodfood.brussels/fr/news/lancez-vous-pour-le-climat-appel-projets-initiatives-durables-pour-les-habitants-de-la-ville-de 

  • Appel aux RécitS : la compilation collective !
    • Convivialité
    • Solidarité
    • Récits

    Du 27 mai 2020 au 28 juin 2020


    Le mois passé, nous vous avions lancé un appel (voir article) car nous pensons que le moment que nous vivons est un moment plus qu’opportun pour redonner une juste place à nos imaginaires. Un appel aux récitS sous toutes ses formes comme une invitation à se relier et à réenchanter notre monde en y inventant des possibles...


    Nous remercions chaleureuseument toutes les personnes qui ont contribué à cette belle compilation. Nous sommes fières de cette oeuvre collective. M E R CI.


    Comme chaque participation est singulière..nous aurions envie de vous inviter à savourer ce cadeau à la petite cuillère...par petite bouchée...pour mieux y laisser révéler chaque goût, chaque texture, chaque couleur proposée... Bel enchantement ! Ci-dessous, une version pdf ou en images et les audios reçus :) :

  • No Culture - No Future
    • Mobilisation
    • Créativité
    • Actualité politique

    Du 27 mai 2020 au 28 juin 2020


    Depuis le début de la crise du Corona Virus, nous, fédérations professionnelles du secteur culturel, sommes en contact avec le politique au niveau fédéral, régional et communautaire pour leur rendre compte des difficultés rencontrées par notre secteur et trouver des solutions constructives pour y pallier. Force est de constater qu’après plusieurs semaines de discussions, les réformes tardent et sont insuffisantes au niveau communautaire, quand la culture est tout simplement ignorée au niveau fédéral. La concertation est inexistante.




    L’absence de réforme plonge notre secteur dans une crise profonde dont il risque de ne pas se remettre si le politique ne prend pas ses responsabilités. Il est temps d’écouter les propositions du secteur culturel et d’agir :


     


    - Par la mise en place d’une concertation directe entre les Fédérations professionnelles et le Fédéral ;
    - Par la mise en place d’un fonds d’urgence fédéral dédié aux artistes et aux techniciens, techniciennes, travailleurs et travailleur.se.s des arts, avec ou sans « statut » de l’artiste, avec ou sans droits passerelles, avec ou sans droit au chômage temporaire de crise Covid-19 ;
    - Par un accord ferme et définitif sur une année blanche au-delà de la période de crise pour pouvoir justifier de nos droits pour l’obtention ou le renouvellement du « statut » dit de l’artiste ;
    - En accordant le chômage temporaire pour tous les artistes et les techniciens ayant des contrats annulés ou reportés, planifiés au minima sur l’année 2020, mais aussi en s’engageant sur un accès des entreprises culturelles au chômage temporaire pour leurs employés jusqu’à la reprise effective des activités de nos secteurs ;
    - En offrant, dès aujourd’hui, des perspectives cohérentes en manière de déconfinement pour nos activités artistique et créatives, tenant compte à la fois de mesures sanitaires communes à respecter, mais aussi des nombreux cas de figure différenciés, pour lesquels les protocoles doivent pouvoir être adaptés.
    - En mettant en place un fonds de garantie publique destiné à assurer le risque COVID sur les productions culturelles nécessitant une assurance.


    Vous trouverez la liste de mesures plus détaillées à mettre en place maintenant par ici : 



     

  • Un front social, écologique et démocratique pour réinventer l’avenir
    • Alternatives
    • Impasses écologiques et sociales
    • Mobilisation
    • Solidarité
    • Actualité politique
    • Luttes

    Du 27 mai 2020 au 28 juin 2020



    Photo : Dominique Botte - Jérôme Peraya- Collectif Krasnyi


    Dans les suites de la carte blanche (co-signée par RdC) « gérer l’urgence, puis réinventer l’avenir » publiée par Le Soir du 1/04/2020, et face à la situation inédite que nous traversons, des dizaines d’organisations et collectifs issus de la société civile et des mouvements sociaux appellent à gagner la bataille du récit, à créer une force capable de renforcer et faire converger les luttes, pour contribuer à concrétiser des vraies conquêtes sociales et une rupture écologique avec le système mortifère actuel.


    Notre carte blanche se terminait de la façon suivante :


    « Nous, signataires de cette carte blanche, ne voulons pas d’un « retour à la normalité », car cette normalité faite d’inégalités violentes, de mondialisation insensée, de marchandisation de la vie et de résignation à la catastrophe écologique est aussi la source du drame que nous vivons. Nous sommes décidé.es à prendre nos responsabilités pour mettre en commun nos forces et nos volontés pour tenter de redéfinir ces bases. »


    Nous avons tenté de respecter au mieux cet engagement.


    Avec une trentaine de collectifs et d’organisations, nous avons défini ensemble de grands objectifs, des priorités, un cadre et une méthode de travail évolutifs. Nous avons donc le plaisir de vous soumettre ci-dessous le résultat de ce travail : « Un front social écologique et démocratique pour réinventer l’avenir ». Ce texte est structuré en 3 parties : 

    • I. Comment en sommes-nous arrivé.es là ?
    • II. Débattre des priorités fondamentales
    • III. Construire un front démocratique


    >> Vous trouverez l’ensemble du texte ici


    Ne pas avoir produit un texte de plus, faire vivre le front en actes !


    Appel à lutter ensemble !


    Comme vous le lirez, nous avons l’intention de créer une force capable de concrétiser des conquêtes sociales et une rupture écologique. Pour y arriver, une de nos stratégies sera d’être capable de taper toute.s ensemble sur le même clou au même moment. 


    Or une telle force ne se décrète pas. Elle se construit, par la communication, la collaboration, le débat, la mise en commun, le partage, les rencontres, les soutiens mutuels, la solidarité en actes.


    Il est donc pour nous fondamental de ne pas se limiter à récolter des signatures autour d’un texte ! Nous voulons créer une véritable dynamique d’action autour de celui-ci.


    Pour y arriver, nous vous proposons d’abord les choses suivantes :

    1. Bien entendu, dès que c’est possible pour vous (après les consultations utiles au sein de votre organisation ou collectif), de signaler votre souhait de faire partie de ce Front Social, Ecologique et Démocratique, en remplissant le formulaire à cette adresse, en bas du texte. http://www.gresea.be/Un-front-social-ecologique-et-democratique-pour-reinventer-l-avenir. Le Gresea exerce pour le moment le secrétariat de l’initiative. Pour le reste, il est un membre parmi d’autres du Front social, écologique et démocratique.
      Outre vos coordonnées, ce formulaire vous permet déjà de répondre rapidement à deux questions importantes pour construire notre front
      1. Qu’attendez-vous d’un tel front ?
      2. De quoi avez-vous besoin pour rendre vos luttes plus visibles et plus efficaces
    2. Faire connaitre ce texte autour de vous et surtout dans vos réseaux et organisations, pour en débattre, le faire vivre, y inviter un maximum d’associations, de collectifs, de mouvements sociaux, d’organisations et de citoyen.ne.s à rejoindre notre dynamique.
    3. Réfléchir aux actions que nous pouvons mener ensemble pour renforcer les objectifs que nous nous sommes fixés à savoir :


    a. Gagner la bataille du récit ;


    b. Construire une mobilisation démocratique pour un nouveau pacte social, écologique et démocratique ;


    c. Construire un front / renforcer et faire converger les luttes.

    1. Réfléchir enfin à ceci : comment les 4 priorités transversales que ce texte met en avant pourraient être réellement exposées et débattues dans votre organisation ou collectif ? De quoi avez-vous besoin pour mener un tel débat ? Comment voudriez-vous que le débat que nous voulons entamer anime réellement nos organisations en profondeur, et non pas seulement via la signature d’un-e dirigeant-e ou d’un petit comité…
    2. Toute autre contribution est la bienvenue


    C’est très important pour nous de recevoir vos contributions dans les semaines qui viennent ; et si possible avant le 10 juin.


    Contacts et infos pour Rencontre des Continents

    seb.kennes@rencontredescontinents.be

  • Assemblée Générale 2020 de Rencontre des Continents
    • Convivialité
    • Alternatives
    • Collectif
    • Vie de l’association

    Mercredi 27 mai 2020


       
    L’Assemblée Générale 2020 de Rencontre des Continents aura lieu le :
    mercredi 27 mai, à 18h00, en ligne


    Au programme : se retrouver en collectif en toute convivialité et faire lien en cette période étrange, même en ligne ! Mais aussi partager notre rapport d’activité et nos comptes 2019, décharger des administrateurs, présenter notre du rapport existentiel, les perspectives et le budget 2020, voter, ... et bien sûr reprendre tou.te.s en cœur la chanson de l’année !!!



    (Photo de l’Assemblée Générale 2018 - AN)


    Envie de retrouver le collectif RdC ?
    Envie d’en savoir plus sur nos activités et projets ?
    Envie de partager des idées créatives, des propositions ?
    Envie de nous secouer, nous remettre en question ?


    En prévision de cette AG virtuelle mais néanmoins conviviale, nous vous demandons de nous communiquer :


    - vos candidatures éventuelles à l’Assemblée Générale de RdC.
    - vos commentaires, attentes, souhaits, remarques quant à la vie de RdC, son évolution, votre engagement, et tout ce qui vous semblera important.
    Merci d’avance pour vos contributions ! Et n’oubliez pas de déjà réserver la date dans vos agendas !



    Les documents soumis au vote (rapport d’activités 2019, Bilan comptable 2019, budget prévisionnel 2020), vous seront envoyés à la demande !




    Si vous avez des questions, que vous souhaitez nous envoyer votre candidature, si vous souhaitez recevoir une procuration, ou si vous désirez le lien internet pour nous rejoindre en ligne, n’hésitez pas à contacter Olivia : olivia@rencontredescontinents.be

     

  • Le plan Sophia
    • Écologie
    • Alternatives
    • Actualité politique
    • Economie sociale et solidaire

    Du 27 mai 2020 au 30 juin 2020


    La situation récente nous a démontré que la résilience de l’économie est aussi importante que sa productivité et sa compétitivité. Une transition écologique et sociale permettra d’éviter, de retarder ou d’atténuer les effets des crises futures. Le Résilience Management Group, composé de scientifiques et d’entrepreneur·e·s de la transition écologique, a élaboré un projet de plan de mesures pour aider les autorités à y parvenir : le plan ‘Sophia’.



    Plus de 100 scientifiques et 182 entreprises de la Coalition KAYA ont
    travaillé de manière collaborative afin de proposer un plan de
    transition pour notre pays. Ensemble, ils ont concilié la réflexion et
    l’expérience de terrain pour instaurer un plan contenant plus de 200
    mesures réparties dans 15 domaines.


    L’objectif ? Enclencher immédiatement la transition vers une économie durable, pour éviter de nouvelles crises systémiques qui seraient inévitables si la relance se faisait à l’identique.


    En savoir plus ? https://www.groupeone.be/plansophia/


     


    Elaboré par le Resilience Management Group

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